Dracula est l’œuvre la plus célèbre de Bram Stoker, mais c’est aussi le livre qui a mis en place toute la mythologie du vampire. En effet, bien que Stoker n’ait pas inventé le genre, il en a posé les pierres principales, par exemple l’horreur de l’ail, le fait de ne pas avoir de reflet, ni d’ombre, la possibilité de se transformer en chauve-souris, l’obligation d’avoir la permission de la personne avant de rentrer dans sa maison…
Le roman se passe en Europe au 19ème siècle, il commence dans Les Carpates, en suivant Jonathan Harker qui fait route vers le château du comte Dracula. Jonathan séjourne chez le comte et commence à se rendre compte des horreurs qui résident dans le château. La deuxième partie du récit se situe à Londres, où Dracula s’est rendu et commence à faire des ravages. Un groupe de gens, mené par le docteur Van Helsing, décide de se lancer à la poursuite du comte pour le mettre hors d’état de nuire. La troisième et dernière partie du roman est la course poursuite de Londres jusqu’aux Carpates entre ce groupe et Dracula.
Le roman de Stoker est constitués d’extraits des journaux intimes des personnages et des correspondances entre eux. Ceci permet d’alterné les points de vue et de mettre en valeur tous les personnages. Même si le point de vue de Dracula n’est pas mentionné, on commence à comprendre sa personnalité grâce aux découvertes du docteur Van Helsing et d’autres personnages.
Le livre est très bien écrit et se lit très bien, je regrette juste quelques lenteurs au milieu du livre et au contraire la « course-poursuite » un peu trop courte.
Notons qu’il existe un jeu de plateau qui respecte vraiment bien l’idée du livre et qui est très bien illustré.
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